mardi 9 avril 2013

Secrets de nantaise loves Lutécienne

Il y'a quelques semaines je surfais sur internet à la recherche d'un job d'été et ne me demandez pas comment j'ai fais, j'ai atterris sur le site de Lutécienne et là, coup de foudre pour la marque. De beaux sacs, du cuir de qualité, des coloris à tomber et surtout un superbe sac: le modèle Carrousel pour lequel j'ai absolument craquer. Il me le fallait, je me voyais déjà avec au bord de la mer, cet été. Et évidemment, je me devais de vous en parler et de partager mon coup de coeur en bonne blogueuse que je suis. J'ai aussitôt contacté la créatrice Géraldine pour faire un billet sur elle et ses belles pièces, je suis tombée sur une femme adorable, ouverte et talentueuse (c'est le moins qu'on puisse dire)! 

Géraldine, la créatrice


Cette fois-ci j'ai décidé de garder la structure rédactionnelle d'une vraie interview car les réponses de Géraldine, sont claires, précises et synthétique et que je n'ai rien à ajouter, elle décrit sa marque parfaitement bien et en parle avec passion

Let's talk ! 

Géraldine, à quelle femme s'adresse tes créations?
A toutes les femmes! Nos collections sont pensées pour répondre à des envies classiques ou graphiques, comme la pochette Kraft. Derrière ce projet, il y a aussi l'envie de toucher particulièrement toutes celles qui souhaitent donner du sens à l'acte d'achat, et qui, à un produit industrialisé et confectionné en UE, préféreront une pièce unique, dont chaque partie est découpée à la main et assemblée en île de France, dans notre atelier. Il s'agit d'offrir un condensé d'artisanat français à nos clientes et, à cela, s'ajoute un profond respect pour l'environnement: nos cuirs sont exclusivement français également. 

Quelle est l'histoire de Lutécienne?
La marque est née d'un simple constat: la déconnexion entre le coût de revient et le prix de revente des sacs, chez pas mal de marques, pourtant, les produits sont industrialisés! Et, la plupart du temps, ne sont pas faits en France! Et aux ventes privées de ces mêmes marques, les prix chutent parfois de 75% et la marge reste encore bonne! 
Cela nous a vraiment interpellé, nous voulions mettre en place un concept respectueux des savoir-faire français, de l'environnement et des consommatrices, réaliser des produits qui ont une âme, qui se patinent avec le temps. Et qui, par leurs coutures, leurs découpes, leurs assemblages, sont uniques. Nous cherchons vraiment à jouer sur la dimension intime de la pièce exclusive, sans déconnexion avec le monde qui nous entoure et sans déconnexion avec les besoins de nos clientes. 

Ou puises-tu l'inspiration?
Partout! Une phrase peut nous inspirer. Une couleur, une matière, une musique, un rythme. Nous achetons également beaucoup de presse et de livres d'anciennes maroquineries. 
Pour la pochette Kraft, notre inspiration est venue d'un perfecto porté et porter à nouveau, qu'on a voulu détourné et qu'on a fini par malaxer dans tous les sens! Une idée peut venir en plusieurs jours comme elle peut prendre forme en cinq minutes. Le plus dur et le plus long ne vient généralement pas du design, mais de la confection. Le travail du cuir a ses rigueurs qui sont autant de nouvelles sources d'inspiration pour nos prochaines collections. 

Qu'est ce qui te plait le plus dans ce que tu fais?
La création ouvre au monde. Elle nous rend curieux de ce qui se fait, de ce qui s'est fait, des besoins, des tendances, des habitudes, des époques. 
En cela, elle ne sépare de personne et elle rend libre de faire ce qui nous plaît, comme on l'entend. Nos seules contraintes sont celles de la confection: l'idée est-elle réalisable ou non? Si non, comment la modifier? Comment contourner la non-possibilité? 
Et il y a l'idée, très séduisante aussi, du projet en cours. Mettre son énergie dans une idée, y passer du temps, la voir grandir et se modifier, c'est très plaisant. Ce sont des dynamiques positives et porteuses. On se sent très vivant, lorsque l'on crée. 


Quelles sont selon toi les grandes tendances de cet été?
Le graphique noir et blanc, le fluo toutes saisons, l'ethnique, le mini, les sangles et la coupe au laser. 

Quel est le petit plus du savoir-faire Lutécienne? 
Ses convictions environnementales et citoyennes! Acheter un sac Lutécienne c'est faire le choix de cuirs français, d'un savoir-faire artisanal français et d'un produit exclusif, par ses découpes et ses coutures. 




Les conseils de Géraldine pour l'entretient de nos sacs: 
L'entretien d'un sac en cuir doit être régulier, n'attendez pas de le tâcher pour en prendre soin! Certains cuirs, par le traitement qu'ils ont reçu, sont résistants dans un usage quotidien. C'est le cas de notre chocolat, rose thé et de notre déclinaison peps. Comme de nos agneaux lisses. Un simple nettoyage régulier avec un chiffon doux légèrement imbibé de savon de Marseille suffit. Il ne faut surtout pas appliquer d'autres produits, notamment à base de cire ou de lait, sur ces peaux, sous peine de les abîmer. 
D'autres cuirs, comme le veau pleine fleur que nous utilisons également, sont beaucoup plus délicats. Ils ont reçu traitement aniline, c'est à dire transparent, mettant en valeur la perfection du grain et laissant la peau totalement soumises aux rayons UVA. Ce sont des peaux qui se patinent avec le temps, de manière unique, à l'usage. Et leur nettoyage nécessite souvent l'avis d'un spécialiste, en fonction du type de la détérioration occasionnée à l'usage. 


J'ai qu'une hâte, c'est de vous montrer mon nouveau sac le modèle Carroussel je ne le lâche plus, je pense que si vous avez l'occasion de me croisez cet été vous pourrez me repérer grâce à lui ! 


J'ai demandé à Géraldine de m'expliquer l'histoire de ce sac. En effet j'étais curieuse, car quand on créer on met un petit bout de soi. Ainsi, je voulais connaitre son origine "C'est un modèle qu'on a voulu très classique, mais dont la réalisation technique est le fruit d'un véritable savoir-faire maroquinier, notamment avec le pliage du noeud sur le rabat et le montage du jonc le long de la couture. Il est ni trop grand ni trop petit, en fait le compagnon idéal d'une journée car tout y tient: portable, clés, cigarettes, Ipod...Nous l'avons décliné sur 8 couleurs et 4 cuirs différents, des teintes très estivales et d'autres pour l'hiver. Principalement un cuir de vachette, de l'agneau et du veau".











Crédits photo : Comme 1 envie

Je tenais une nouvelle fois à remercier ma fidèle collaboratrice Diane Jimenez ma photographe qui est vraiment douée et sans qui je ne pourrais agrémenter mes articles comme je le fais.Je vous joins une nouvelle fois son site ici.

Revenons-en à nos moutons, puisque je ne vous ai pas encore tout dit au sujet de Lutécienne !

Peux-tu nous présenter ta nouvelle collection?
La nouvelle collection s'axe autour de 2 nouveaux designs, le Luluberlu et le Classique. 
Luluberlu est une petite maroquinerie lacée, qui se porte en bandoulière alors que le classique dispose d'un grand volume. Il a été travaillé autour de la notion de dissymétrie, inspirée du Kraft, à tendance plutôt sport. 
Les cuirs utilisés sont principalement l'agneau - pour sa douceur et son aspect lisse et le veau pleine fleur. Luluberlu porte également des touches de lézard ton sur ton qui l'égaye!


On s'est inspiré du thème poupée russe urbanisée. 
Les premières déclinaisons couleurs seront présentées en exclusivité à La Boutique Ephémère du 22 au 24 Mars à Paris, et l'ensemble de la Collection sera disponible courant Avril sur notre site internet.